Voici 10 recommandations soumises au gouvernement Kenyan pour une transformation des systèmes alimentaires.

C’est à l’initiative du Groupe consultatif pour la recherche agricole (CGIAR), l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) et l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI),

Le document recommande d’élargir l'orientation stratégique et politique en passant d'une approche de "sécurité alimentaire" à une approche de ‘systèmes alimentaires’ afin de soutenir la transformation économique du pays (1).

Au regard du contexte global des systèmes alimentaires dans les pays africains, l'idéal serait d’accélérer l'industrialisation et la commercialisation des systèmes alimentaires (2) et d’élargir l'accès aux activités du système alimentaire pour les petits ménages (3).

Le Kenya est l’un des pays africains très avancé en matière de technologies agricoles.

Les experts suggèrent au pays de s'appuyer sur son succès numérique pour transformer les systèmes alimentaires (4) et améliorer la nutrition par des politiques de production et de consommation (5).

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Étant un pays connu en majorité pour son élevage bovin, la santé animale et le contrôle des maladies est l’un des aspects important à prendre non seulement en compte (6) mais aussi offrir de meilleures opportunités aux femmes pour rendre les systèmes alimentaires plus productifs (7).

Un système alimentaire performant nécessite d’investir dans les bons acteurs et de façon adéquate.

Le financement national doit être alloué à des niveaux appropriés pour permettre une transformation effective dans les secteurs (8).

Dans cette perspective, l'Etat du Kenya a un rôle important à jouer. Il doit assurer la cohérence des politiques en les alignant sur l'ensemble du système alimentaire, sur les ministères, les départements et les agences, sur les différents niveaux de gouvernement et sur les partenaires de développement (9).

Tout ceci en vue de renforcer l'interface science-politique pour des politiques plus efficaces et fondées sur la recherche (10).

In fine, c’est une étude de cas a priori reproductible dans plusieurs pays du continent partageant presque les mêmes réalités sur l'agriculture.

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Simon A.